Samsa Africa

Comprendre les enjeux du réchauffement climatique en Afrique

Samsa Africa a proposé l’une des premières “Fresque du climat” organisées en Afrique de l’Ouest dans le domaine de Bini forêt au nord d’Abidjan en juin 2022 à l’occasion du 1er forum des civic tech en Afrique organisé par CFI médias. Si vous vous êtes demandé “La Fresque du climat, c’est quoi ?”, voici quelques éléments d’explication (présentation et définition).

Une cinquantaine de participant·e·s répartis en plusieurs tables pour la Fresque du climat (Photo: Samsa Africa)

Quand on parle de dérèglement climatique en Afrique de l’Ouest, la première réaction est règulièrement: “mais ce n’est pas de notre faute !”. Et c’est vrai. Les données du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ou IPCC en anglais) établissent que c’est avec la révolution industrielle en Europe puis en Amérique du Nord que l’activité humaine a commencé à provoquer un réchauffement et un dérèglement du climat.

L’Afrique et les Africains n’ont que peu pesé dans cette évolution jusqu’à maintenant. Cependant, le continent africain doit faire face aux conséquences de ce changement climatique au même titre que les autres régions du monde. Et il doit s’y adapter.

Un message que les 50 participant·e·s de cet atelier “Fresque du climat” ont bien compris. Réunis dans le domaine de Bini forêt, à une ciquantaine de kilomètres au nord d’Abidjan (Côte d’Ivoire), ces jeunes porteuses et porteurs de projets citoyens se sont rassemblés sous les apatames. A l’abri du soleil sous les branchages, rassemblés par groupe de 8 autour de vastes tables, ils et elles se sont lancés dans cet exercice d’intelligence collective avec l’appui d’un animateur ou d’une animatrice.

Découvrir l’enchaînement des causes et des conséquences du réchauffement climatique avec la Fresque du climat (photo: Samsa Africa)


La Fresque du climat est un atelier ludo-pédagogique autour des connaissances scientifiques établies par les experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). D’une durée de 3 heures environ, le jeu de cartes élaboré par Cédric Rigenbach reprend les principales données des derniers rapports sur le dérèglement climatique. Le principe de la Fresque du climat est simple: rétablir l’ordre des causes et des conséquences.

Autour des tables, on discute, on débat. Des mots sont échnagés: réchauffement, température, environnement, agriculture, rendements agricoles, alimentation, eau, sécheresse, famine, ouragans, submersion, etc. Et on élabore peu à peu le cycle des phénomènes qui conduisent au réchauffement de la planète et à la diminution de la biodiversité tout en prenant conscience des ordres de grandeur des différents phénomènes.

Pour le moment, on se contente de décrire les phénomènes scientifiques qui expliquent le dérèglement. Lorsque toutes les cartes du jeu seront posées, chacun pourra livrer sa perception des réponses à mettre en oeuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ou pour limiter l’impact du dérèglement climatique. C’est le moment de la restitution.

Pour ces participant·e·s qui viennent de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Togo, de Guinée, du Sénégal, du mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad, du Cameroun, de RD Congo, du Gabon et de Madagascar, cette Fresque du climat en Afrique restera dans les mémoires.

Chacun a pu y voir des événement dont son propre pays est le témoin: sécheresse, submersion des côtes, baisse des rendements agricoles, famines, diminution de la biodiversité, réfugiés climatiques, etc.

L’objectif n’est pas ici de trouver LES réponses et LES solutions, mais de sensibiliser ces jeunes acteurs aux enjeux pour qu’ils et elles et les intègrent dans leurs futurs projets. Un message bien compris dans la forêt ivoirienne où ces ateliers ont provoqué ferveur et mobilisation des énergies et non pas abattement et découragement.

Les équipes de Samsa Africa se tiennent à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus sur la Fresque du climat.

La Fresque du climat est un atelier ludo-éducatif qui repose sur la participation et la collaboration des participant·e·s (photo: Samsa Africa)

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